06 May 2024
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C'Chartres habitat de 1944-1953 : la pénurie de logements

100 ans de C'Chartres habitat.

C'Chartres habitat de 1944-1953 : la pénurie de logements

Tout au long de l'année 2024, retrouvez notre série en 10 épisodes consacrée aux 100 ans de C'Chartres habitat.

Troisième partie : 1944-1953

De 1939 à 1943, la guerre suspend l'activité de l'Office Municipal d'Habitations à Bon Marché.

Chartres est libérée entre le 15 et 19 août 1944.

800 logements ont été détruits et 3500 endommagés. La basse-ville est insalubre : défaut de propreté, d'eau potable et d'évacuation, surpeuplement…

La crise du logement est une préoccupation majeure des autorités publiques et de la municipalité.

5 ans, 500 logements, 500 millions

La guerre terminée, il faut reconstruire. Mais les recettes et les ressources manquent. « Les matériaux de construction étaient quasi inexistants ; les entrepreneurs et architectes submergés de travail. Mais à cette époque, tous ceux qui s'intéressaient à la question du logement nous poussaient à aller de l'avant » (Jules Martin, président du Conseil d'administration, le 29 décembre 1949).

Un texte d'exception autorise les Offices Municipaux d'Habitations à Bon Marché à suspendre le paiement des annuités d'emprunts et en 1947, les loyers sont majorés de 20%.

En 1948, la municipalité chartraine de Marcel Eugène Blanchard lance le slogan « 5 ans, 500 logements, 500 millions ».

La reconstruction

Entre 1947 et 1953, l'Office Municipal d'Habitations à Bon Marché de Chartres lance ses premières grandes opérations de construction à Rechèvres et Bel Air, pour pallier le manque de logements et le problème des habitations insalubres.

Lors des attributions, priorité est donnée aux familles comptant au minimum trois enfants âgés de moins de 16 ans. L'Office procède également à des mutations entre les foyers n'ayant plus d'enfant à charge et les familles nombreuses.

HLM

C'est en 1950 que les Habitations à Bon Marché deviennent des Habitations à Loyer Modéré. Le logement social assume une vocation plus large et répond à la demande des classes laborieuses, mais aussi d'une population plus aisée qui ne parvient pas à se loger.

Gouvernance

M. Martin succède à M. Rivet.

En 1951, l'Office de l'habitat de Chartres, qui gère 183 logements, compte 615 demandes de logement.