08 mai 2024
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C'Chartres habitat de 1954-1963

100 ans de C'Chartres habitat.

Logements d’urgence rue Constantine (années 1960)

Tout au long de l'année 2024, retrouvez notre série en 10 épisodes consacrée aux 100 ans de C'Chartres habitat.

Troisième partie : 1954-1963

Le logement insalubre

En 1954, 20,8 % des logements n'ont pas d'eau ; 90 % n'ont pas de lavabo ; 84,6 % n'ont ni douche ni baignoire ; 61,7 % n'ont pas de WC.

Le ministère de l'Urbanisation impulse des projets expérimentaux de construction de logements à normes réduites, de surfaces et confort rudimentaires (souvent sans chauffage), destinés aux personnes vivant dans des logements insalubres.

Les cités d'urgence

Des logements de transition sont créés : les cités d'urgence et les Lopofa (logements populaires familiaux). Après Rechèvres, suivent Constantine, la Mare à Boulay (avec ses maisons en bande qui comprennent un ou deux dortoirs pour enfants), puis Saint-Lubin, la rue Isidore, Batna-Constantine, Bel-Air, le Puits Drouet…

Construire vite et beaucoup

La révolution agricole provoque un important exode rural : sous la pression démographique, le rythme des constructions s'intensifie.

La ville opère une véritable mutation sous l'effet de la décentralisation industrielle de Paris vers la proche province. À Chartres, la première grande fabrique de lampes de radio et de télévision s'installe rue Rabuan-du-Coudray. Il faut offrir aux industries que la ville souhaite attirer la possibilité de loger décemment le personnel. C'est ainsi que le programme de Beaulieu est mis sur pied.

Beaulieu : un programme qui contribue à résorber la crise du logement

Le groupe industriel Véran Costamagna met au point un procédé qui permet de bâtir à une cadence accélérée : tous les panneaux (mi-brique, mi-ciment) sont coulés sur place… ce qui ne manque pas d'attirer les curieux. Beaulieu devient une véritable petite ville. Les logements sont confortables et les habitants en sont satisfaits.

Fin 1963, l'Office gère 2264 logements.

Gouvernance

En 1955, Pierre Besnard remplace Jules Martin à la présidence de l'Office. Joseph Barré lui succède en 1959.