Sécurité : la coopération opérationnelle

Votre Agglo

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Publié le 13/10/2025

La police municipale chartraine en intervention lors d'un événement dans une commune de Chartres métropole

Le 28 septembre, la 5e édition du « Trail’in Fontenay » a connu de nouveau le succès. Les 1 180 participants et les spectateurs ont partagé l’évènement dans une atmosphère sportive et bon enfant. Ils ont remarqué la présence d’une patrouille de deux policiers municipaux chartrains qui a contribué à assurer la sécurité et la tranquillité de l’épreuve. Une première. Explications.


Le maire de Fontenay-sur-Eure, Michel Charpentier, se félicitait bien évidemment du bon déroulement de cette fête sportive et chaleureuse, comme de la participation des deux policiers municipaux chartrains : « C’était une expérience. J’en suis très satisfait, et cette première en appelle d’autres. » Cette coopération chartraine a coûté à la commune 400 euros, facturés évidemment au prix coûtant, pour une demi-journée de travail.

Politique de sécurité intercommunale

On sait que Chartres métropole conduit une politique de sécurité intercommunale depuis plusieurs années : les délinquants se moquent des limites administratives… Ainsi, l’Agglo prend en charge financièrement l’installation de l’ensemble des caméras de vidéoprotection sur son territoire. À terme, elle a pour objectif la création d’une police intercommunale, en parfaite liaison et collaboration avec les autorités de l’État – Préfet d’Eure-et-Loir, Procureur de la République, Police nationale et Gendarmerie nationale – qui y sont favorables. Nombre de maires s’étaient déclarés intéressés par cette proposition de l’intercommunalité, mais beaucoup ont préféré différer leur décision : nécessité de recrutement de policiers intercommunaux oblige, il leur aurait fallu engager financièrement leur commune sur des besoins précis et constants dans un contexte d’érosion de leurs ressources.

L’Agglo apporte une réponse

Richard Lizurey, vice-président de Chartres métropole en charge des questions de sécurité, explique comment l’Agglo a choisi d’inverser l’approche du problème : « Avec le maire de Chartres, également président de Chartres métropole, nous avons choisi de proposer aux maires intéressés de mettre à leur disposition des effectifs de la Police municipale chartraine : une ou plusieurs patrouilles de deux policiers, volontaires par demi-journées entières, pour éviter les complications administratives. Et bien sûr en tenant compte des impératifs proprement chartrains de sécurité communale ».

Aux termes de la Loi, cette proposition ne peut s’adresser qu’aux communes dépourvues de police municipale. Elle ne peut également concerner que des missions propres à la police municipale. Après accord des autorités préfectorales et judiciaires, une convention a été rédigée pour autoriser tout cela. Celle-ci a été votée par le Conseil municipal de Chartres, comme par le Conseil municipal de Fontenay-sur-Eure, première commune à se porter candidate, comme on vient de le voir. Toute commune intéressée à l’avenir devra respecter la même procédure. La convention entend « répondre aux besoins recensés en matière de sécurité, de salubrité et de tranquillité publiques ».

La mise à disposition de policiers municipaux aux communes qui en sont dépourvus répond aux besoins en matière de sécurité, de salubrité et de tranquillité publique.

Rendre service à la population

La convention précise également les missions possibles : de la surveillance de la voie publique, y compris la sécurisation des entrées et sorties des écoles, aux contrôles routiers divers, etc. Elle indique aussi que les policiers municipaux en question seront, pendant la durée de leur intervention, placés sous l’autorité et la responsabilité du maire de la commune concernée.

Richard Lizurey indique par ailleurs que d’autres communes ont déjà manifesté leur intérêt pour cette possibilité nouvelle de « rendre un service à leur population, notamment pour des contrôles de vitesse à des endroits sensibles de leur commune ». Cette convention est en vigueur pour une durée d’un an. Un bilan en sera établi à l’issue, et l’opération sera reconduite si besoin est.

 

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